
Le gouvernement Carney joue la montre face aux menaces de « sérieuses conséquences » proférées par les États-Unis en cas d’abandon de l’achat de 88 F-35. Si Ottawa diffère à donner sa réponse, elle n’a en réalité pas le choix.
Le Premier ministre canadien Mark Carney n’a pas la tâche facile. Menacé par un voisin hostile et belliqueux qui n’a pas renoncé à annexer son pays, il doit en plus subir la hausse des taxes douanières de 30 % et désormais les menaces sur les achats d’armement. Le délai imparti courait jusqu’au 22 septembre, date à laquelle il devait accepter – ou non – d’acheter la totalité des 88 F-35 précédemment commandés.
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