L’Europe en quête de résilience dans l’observation de la Terre

Observation Ariane 6 Sentinel 1D
Ariane 6, outil d'autonomie européenne, a lancé Sentinel 1D pour assurer la continuité de Copernicus. Crédit : S. Corvaja - ESA.
Initialement imaginé comme un outil de souveraineté, le programme spatial de l’Union européenne vise aussi la résilience. Après la navigation avec Galileo, la veille environnementale et climatique avec Copernicus et bientôt des télécommunications sécurisées avec GovSatCom puis Iris2, le prochain pilier sera l’observation à des fins gouvernementales. Un premier financement via l’ESA doit être voté fin novembre.

Le passager du quatrième vol d’Ariane 6, qui a décollé de Guyane ce 4 novembre à 21 h 03 TU, était le satellite Sentinel 1D, et il était prioritaire. C’est pourquoi il a embarqué sur un lanceur Ariane 62 dont il n’utilisait que 40 % de la capacité d’emport, plutôt que d’attendre qu’un créneau se libère sur Vega C. Le petit lanceur d’Arianespace – bientôt transféré à Avio – aurait suffi à le satelliser : il l’a fait en décembre avec son jumeau, Sentinel 1C.

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