ATR se refait une santé et une sobriété à Dubaï

ATR 72-500 Air Corsica
Un ATR 72-500 d'Air Corsica en approche sur l'aéroport de Blagnac. Crédit : ATR.
Comme Airbus, ATR, l’autre avionneur toulousain, a profité de la biennale dubaïote pour annoncer des contrats. Il aussi présenté une remotorisation de son biturbopropulseur vedette ATR 72-600 qui permettra d’en réduire encore plus la consommation et les émissions, déjà sensiblement inférieures à celles des biréacteurs régionaux.

ATR surfe sur la reprise lors du salon aéronautique de Dubaï avec une jolie moisson de seize commandes et un nouveau moteur plus économe pour ses ATR 72-600, toujours développé par Pratt & Whitney Canada. Selon ses prévisions de marché, ATR table sur un potentiel de remplacement d’environ 200 avions régionaux de 70 places au cours des cinq prochaines années.

L’avionneur a signé avec la compagnie régionale espagnole Binter Canarias pour cinq ATR 72-600 et une option pour un appareil supplémentaire. La compagnie nationale roumaine Tarom a passé une commande ferme pour trois ATR 72-600. Dans les deux cas, il s’agit de moderniser les flottes déjà en service. Selon le constructeur, « grâce à son efficacité, à sa polyvalence et à sa capacité à desservir des destinations auxquelles d’autres avions n’ont pas accès, l’ATR 72-600 est devenu le premier turbopropulseur du marché, remportant 75 % des commandes de turbopropulseurs au cours des dix dernières années. »

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