L’acquisition du CSeries de Bombardier provoque une recomposition

Le CSeries a réussi à séduire des compagnies européennes. Crédit : Bombadier.
Le rachat du programme CSeries de Bombardier par Airbus n’en finit pas de faire des remous dans le secteur. Les Américains en particulier semblent avoir été pris de cours et Boeing se demande quelle part de marché il risque de perdre dans la bataille. S’il est encore trop tôt pour savoir ce que ce partenariat d’un nouveau genre va donner, les questions sont légions et mettent en lumière la possibilité d’un nouvel équilibre dans le monde des avionneurs.

Le CSeries, ce « petit avion » selon le mot de John Leahy que Airbus voulait autrefois tuer, est aujourd’hui au centre d’une recomposition inattendue. Quelle place l’appareil, qui existe en deux versions (CS100 de 100 à 135 passagers, et CS300, jusqu’à 160 places), va-t-il trouver entre les 737MAX et l’A320neo ? L’avion souffre pour l’instant d’un problème de commandes, qui sont au point mort depuis plus d’un an.

À la décharge de Bombardier, la situation d’incertitude dans laquelle l’avait placée la plainte de Boeing bridait sérieusement les acheteurs. De l’avis général, l’avion est moderne, bien conçu, et n’a rencontré aucun incident important depuis sa mise en service, une gageure quand on se souvient des difficultés au démarrage des appareils de conception nouvelle comme le 787.

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