ExoMars : Enjeux politiques et techniques

La mission ExoMars 2020 doit comporter un étage de croisière européen qui accompagnera un atterrisseur russe porteur d'un astromobile européen. Crédit : OHB.
Un mois et demi avant que les ministres européens ne se prononcent sur le financement d’ExoMars 2020, le succès du TGO et la perte de l’EDM vont peser sur l’avenir du programme.

Au matin du 20 octobre, les responsables de la mission ExoMars, réunis autour du directeur général de l’ESA, Johann-Dietrich Wörner, ont largement insisté sur le succès que représentait l’arrivée de l’orbiteur TGO autour de la planète rouge et la portée des données récoltées durant la descente de l’atterrisseur EDM. Il s’agissait aussi de faire oublier la disparition de celui-ci à proximité de la surface martienne. Ils ont insisté sur la mission scientifique de l’orbiteur et sur son rôle stratégique de relais de télécommunications, tout en rappelant que l’EDM n’était avant tout qu’un test technologique.

L’impact psychologique de cette présentation des faits a son importance à six semaines de l’ouverture du conseil ministériel de l’ESA, qui se tiendra à Lucerne en Suisse, car ExoMars 2016 n’est pas une mission comme les autres.

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