La Belgique va devoir assumer le choix du F-35

F-35A Pays-Bas
Le F-35A a déjà été livré à l'armée de l'air néerlandaise, qui a soutenu fortement l'achat du même appareil en Belgique pour simplifier les opérations communes. Crédit : S. King - US Air Force.
La messe est dite. Bruxelles ne remplacera pas ses F-16 par des appareils européens, mais par le F-35. Cette décision est un renoncement à l’Europe de la défense et cristallise l’opposition entre les nationalistes Flamands et la quasi-totalité des autres formations politiques belges.

Article mis à jour le 26 octobre.

Steven Vandeput a gagné. Le ministre belge de la Défense est parvenu à faire entériner le choix du F-35 de Lockheed Martin pour remplacer les 54 F-16 de la composante Air de ses Forces armées, comme il l’a annoncé lui-même à la presse jeudi 25 octobre. L’appareil américain était le seul à répondre au cahier des charges rédigé spécialement pour lui et imposant notamment une compatibilité avec les armes nucléaires américaines entreposées sur la base limbourgeoise de Kleine-Brogel dans le cadre de l’Otan.

Selon Steven Vandeput, le marché, d’un montant initial de 3,8 Md€ (4 Md€ avec les provisions de change) payable en douze ans, porte sur 34 F-35A Block 4 à livrer par Lockheed Martin, ainsi que les moteurs F-135 servant à leur motorisation par Pratt&Whitney, à partir de 2023. Sur la durée de vie du programme – environ quarante ans – le coût total devrait atteindre 12,4 Md€, ce qui serait inférieur aux 15 Md€ précédemment annoncés. Pour le ministre, il s’agit de « l’avion le plus avancé du monde occidental pour le meilleur prix ».

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