Les difficultés de Pratt&Whitney affectent les compagnies aériennes

Pratt&Whitney GTF
Un moteur PW1100G-JM en cours d'intégration à West Palm Beach. Crédit : Pratt&Whitney.
Alors que le marché aérien est à la reprise, le motoriste Pratt&Whitney peine à suivre la demande avec une chaîne d’approvisionnement toujours défaillante. Les compagnies aériennes qui ont choisi sa motorisation souffrent des conséquences.

Go First trébuche sous le coup des tensions sur la chaîne d’approvisionnement aéronautique mondiale. La compagnie indienne à bas coûts s’est placée sous la protection de la loi sur les faillites en raison du manque de disponibilité de pièces de rechange des moteurs GTF de Pratt&Whitney (alias PW1000G), qui l’ont conduit à immobiliser la moitié de ses A320neo.

L’ex-Go Air exploite une flotte de 54 A320neo, exclusivement motorisés par P&W, mais la filiale de Raytheon Technologies ne parvient pas à répondre à la fois à la demande pour l’industrie et à celle de la maintenance en service en raison des perturbations que rencontrent les fournisseurs du motoriste, qui limitent la disponibilité des pièces.

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