L’État se désengage de Safran, encore

Jessica Chou / CAPA Pictures / Safran

L‘État français n’en finit plus de se désengager de Safran. Fin novembre, l’Agence de participation de l’État (APE) a encore vendu sur les marchés 2,64 % du capital de l’équipementier aéronautique Safran, soit onze millions d’actions, ce qui lui a rapporté 753,5 M€.

Le communiqué précise que l’État reste le premier actionnaire du groupe aéronautique avec 15,39 % des parts et 23,9 % des droits de vote. La participation baissera encore après la vente de 0,29 % du capital aux salariés et anciens salariés du groupe. L’État profite de l’extraordinaire santé financière du groupe, indexée sur les succès du secteur. Mais ces ventes successives donnent aussi l’impression que l’État abandonne au privé ce qui marche pour des bénéfices à court terme, un mauvais signe dans une conjoncture morose.

Cet article a été publié dans le numéro 0.3 d’Aerospatium, daté du 12 décembre 2015.

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