OneWeb et Starlink : l’instant de vérité

OneWeb
Une grappe de 36 satellites OneWeb préparée avant son lancement sur Soyouz 2. Crédit : Roskosmos.
OneWeb a lancé plus de la moitié de sa constellation et SpaceX a achevé le déploiement de la première des cinq « couches » de sa constellation Starlink. L’ouverture partielle des services commerciaux et la rencontre avec le marché va être un moment crucial pour déterminer si le concept tient ses promesses.

Avec son dernier lancement en date, le 14 octobre, la constellation OneWeb compte désormais 358 satellites sur orbite, soit 55 % des 648 satellites prévus pour les pleines opérations. Comme l’opérateur l’avait précédemment annoncé par l’opérateur, une première version du service de va pouvoir être ouverte, afin de démontrer que les capacités annoncées sont bien au rendez-vous. Le service ouvrira donc prochainement en Alaska, en plein hiver arctique pour tester immédiatement la robustesse du système. « C’est un bon cas d’école », explique Neil Masterson, le nouveau patron de OneWeb depuis novembre 2020. Dans un premier temps, OneWeb va expérimenter son service en Alaska, où des terminaux ont été déployés pour tester l’accessibilité du service qui doit apporter le haut débit partout où il n’est pas disponible sur le globe, avec un débit de l’ordre de 50 Mbit/s.

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