ADP mise sur la transition « verte »

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ADP doit réinscrire son développement dans le cadre de la lutte contre l’effet de serre. Crédit : CC - M. Fisher.
L’abandon du projet de terminal 4 à Roissy, décision politique sur fond de crise du secteur aérien et de revendications écologistes a été remise en perspective lors de la présentation des résultats annuels d’Aéroports de Paris (ADP), qui cherche à « reverdir » son image.

Il n’y aura pas de terminal 4 à Roissy. Le gouvernement a annoncé le 11 février, par la voix du ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, l’abandon du projet d’ADP pour l’extension de l’aéroport parisien. Ce projet est jugé « obsolète » et contraire à la lutte contre le réchauffement climatique.

Le gouvernement a demandé à Groupe ADP, gestionnaire des aéroports de Paris et dont l’État est l’actionnaire majoritaire, « d’abandonner son projet et de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec ses objectifs de lutte contre le changement climatique et de protection de l’environnement », a déclaré le ministre au journal Le Monde.

Le projet, estimé à 7 Md€, prévoyait la construction d’un quatrième terminal, qui devait s’étaler de 2028 à 2037, afin de porter la capacité d’accueil à 120 millions de passagers par an à cette échéance, contre 80 actuellement. « Nous aurons toujours besoin des avions, mais il s’agit d’être dans une utilisation plus raisonnée de l’aérien, et d’atteindre une baisse des émissions de gaz à effet de serre du secteur », a indiqué Barbara Pompili. Le groupe ADP a pris acte de cette demande qu’il présente comme « l’une des conséquences de la crise du Covid‑19 ».

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