L’aérien vent debout contre l’écotaxe de la Convention citoyenne

Air France-KLM
Crédit : Air France.
Le projet de nouvelle écotaxe présenté par la Convention citoyenne pour le climat a entraîné une levée de bouclier de la part du secteur aérien déjà terrassé par la crise du Covid-19, mais également par le gouvernement qui essaie de le sauver.

« Irresponsable et catastrophique ». Ben Smith, le patron d’Air France-KLM, n’y est pas allé par quatre chemins pour décrire le projet d’écotaxe sur le transport aérien proposé par la convention citoyenne en France. « Ce serait irresponsable et catastrophique pour notre groupe, a-t-il déclaré. Cette écotaxe provoquerait instantanément des dizaines de milliers de suppressions d’emplois. En outre, elle serait illogique et contre-productive d’un point de vue environnemental », a-t-il poursuivi dans une interview à L’Opinion.

Elle a été proposée par la Convention citoyenne pour le climat (CCC) mise en place par Emmanuel Macron, qui a adopté le principe d’une « écocontribution kilométrique renforcée » de 30 € par billet pour les vols de moins de 2 000 km, 60 € pour les vols de plus de 2 000 km en classe économique, et de 180 et 400 € en classe affaires et de 360 et 1 200 € en jet privé.

Évaluation d’impact de l’écotaxe

Mais son impact se mesurerait en dizaines de milliers d’emplois supprimés, selon une étude d’impact de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), et coûterait plusieurs points de PIB.

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