Airbus et Qatar Airways s’affrontent sur la peinture des A350

A350 Qatar
Deux A350, dont un A350-1000, aux couleurs de Qatar Airways. Crédit : P. Masclet - master films - Airbus.
Avec sa cellule majoritairement en composites, l’A350 semble souffrir d’un problème de dégradation des peintures dans certaines conditions d’utilisation, à priori sans risque de sécurité. Qatar Airways, son principal utilisateur, en a fait le point clé d’un contentieux avec Airbus que l’avionneur a décidé de faire trancher par un arbitrage indépendant.

Le ton monte entre Airbus et Qatar Airways. Le géant européen veut un arbitrage juridique pour trouver une issue au contentieux qui l’oppose à la compagnie du Golfe autour des défauts de peinture de l’A350. Le premier constructeur aéronautique mondial estime ne pas avoir d’autre choix alors que sa réputation et l’image de marque de l’A350 sont en jeu. Entre le premier constructeur aéronautique mondial et l’une des plus importantes compagnies aériennes dans le monde, le torchon brûle en place publique, un événement rarissime dans l’aérien.

« Face à la méconnaissance actuelle de la dégradation de la surface non structurelle de sa flotte d’avions A350 par l’un de ses clients, il est devenu nécessaire pour Airbus de demander une évaluation juridique indépendante comme moyen de résoudre le différend, que les deux parties ont été incapables de régler au cours de discussions directes et ouvertes », a affirmé l’avionneur dans un communiqué le 9 décembre, sans jamais nommer Qatar Airways.

« La tentative de ce client de déformer ce sujet spécifique comme un problème de navigabilité représente une menace pour les protocoles internationaux sur les questions de sécurité », a poursuivi-t-il. « Si Airbus regrette la nécessité de suivre une telle voie, il est devenu nécessaire de défendre sa position et sa réputation. »

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