Après avoir promis, SpaceX doit concrétiser en 2018

Décollage du premier Falcon 9 de l'année, avec le satellite secret Zuma. Crédit : SpaceX.
La firme d’Elon Musk a relevé d’importants défis techniques et opérationnels en 2017 et habilement communiqué pour éviter de mettre en évidence les difficultés rencontrées et les retards accumulés. Il lui faudra redoubler d’efforts cette année.

SpaceX a inauguré l’année 2018 avec la mise sur orbite d’une charge utile secrète pour le compte d’une entité gouvernementale américaine non identifiée désignée sous le nom de code « Zuma ». Ce lancement, au départ de Cape Canaveral en Floride, a été commandé en 2015 par l’industriel Northrop Grumman, maître d’œuvre du programme et apparemment chargé également de l’exploitation du satellite. Il a nécessité une licence de la FAA (Federal Aviation Administration), dont les missions militaires sont habituellement exemptées. L’hypothèse que le commanditaire soit une agence civile, telle que la CIA, a également été évoquée par certains observateurs.

Une première tentative de lancement, le 17 novembre, avait dû être interrompue le 16 en raison d’une anomalie détectée sur la coiffe d’un autre lanceur Falcon 9, ce qui avait entraîné des vérifications. Ce report a provoqué le transfert du lanceur et de sa charge utile vers le complexe de lancement n°40 (SLC-40), afin de libérer le SLC-39A pour le vol inaugural du Falcon Heavy (cf. encadré).

Ce lancement a été finalement effectué le 8 janvier à 01 h 00 TU par un Falcon 9 doté d’un premier étage neuf qui est revenu se poser à Cape Canaveral après 7 minutes et 34 secondes de vol. Il s’agissait du premier des 24 à 30 lancements que SpaceX prévoit de réaliser d’ici la fin de l’année.

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