BepiColombo, voyage vers l’enfer thermique de mercure

Les trois éléments de BepiColombo en essais à l'Estec, avec le parasol Mosif à droite. Crédit : P. Sebirot - ESA.
L
a sonde composite BepiColombo vient d’achever ses derniers essais combinés. Les quatre éléments principaux qui la composent vont être séparés afin de poursuivre leurs essais séparément en attendant de se retrouver en Guyane pour préparer leur lancement.

Mercure n’est pas seulement la planète la plus difficile à atteindre dans le système solaire, en raison des grands changements de vitesse imposés par la mécanique céleste, elle est aussi celle qui présente pour les sondes l’environnement le plus hostile. Pour les équipes de l’ESA et de l’industrie (82 sous-traitants réunis sous la maîtrise d’œuvre d’Airbus Defence & Space) qui se sont attelées à la tâche de préparer la mission BepiColombo, envoyer une sonde autour de la planète la plus proche du Soleil revient à exploiter un système complexe, bardé d’électronique et de capteurs ultrasensibles pendant plusieurs années dans un milieu plus chaud que le foyer d’un four à pizzas (cf. encadré).

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