« L’Usine du Futur est une formidable opportunité pour nos entreprises occidentales. »
Comment pourriez-vous décrire l’Usine du Futur ? N’est-ce qu’un concept ?
Olivier Horaist : L’usine du Futur est une vraie rupture de performance, sur les coûts, les cycles de production, en terme de non-qualité, une rupture sur le travail de l’opérateur et dans les conditions de travail. C’est pour moi le vrai esprit de l’usine du futur. Et cela a lieu en utilisant de ce que le numérique est capable de nous apporter et ce qu’il ne nous apportait pas hier.
Les ruptures concernent avant-tout des usines existantes : on va chercher à « re-concevoir » la production. Regardons par exemple l’usine de trains d’atterrissage à Bidos, c’est une usine qui a quatre-vingts ans, où Georges Messier a élaboré les premiers trains d’atterrissage. Nous y avons installé un atelier complet en « close door machining ».
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