Entretien avec Olivier Horaist, directeur industriel de Safran

Olivier Horaist, Directeur Industriel de Safran. Crédit : Safran.
Le directeur industriel de Safran Olivier Horaist pilote au sein du groupe les projets de transformation. Initiatives locales et soutien central sont les clefs des transformations numériques, qui doivent selon lui permettre aux industriels occidentaux de garder leur place dans le monde.

« L’Usine du Futur est une formidable opportunité pour nos entreprises occidentales. »

Comment pourriez-vous décrire l’Usine du Futur ? N’est-ce qu’un concept  ?

Olivier Horaist : L’usine du Futur est une vraie rupture de performance, sur les coûts, les cycles de production, en terme de non-qualité, une rupture sur le travail de l’opérateur et dans les conditions de travail. C’est pour moi le vrai esprit de l’usine du futur. Et cela a lieu en utilisant de ce que le numérique est capable de nous apporter et ce qu’il ne nous apportait pas hier.

Les ruptures concernent avant-tout des usines existantes : on va chercher à « re-concevoir » la production. Regardons par exemple l’usine de trains d’atterrissage à Bidos, c’est une usine qui a quatre-vingts ans, où Georges Messier a élaboré les premiers trains d’atterrissage. Nous y avons installé un atelier complet en « close door machining ».

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