L’IATA avance ses objectifs de neutralité carbone

IATA CO2
La réduction des émissions de CO2 doit accompagner la reprise du trafic. Crédit : J. Milstein - Vinci Airports.
À l’occasion de son assemblée générale début octobre à Boston, l’Association internationale du transport aérien (IATA) s’est engagée à parvenir à « zéro émission nette de CO2 » d’ici à 2050.

Face à l’urgence de répondre au réchauffement climatique et alors que le transport aérien est critiqué pour son impact sur l’environnement, les 295 compagnies aériennes membres de l’IATA ont décidé de dépasser l’objectif qu’elles s’étaient fixé en 2009. Désormais, elles ne visent plus une division par deux des émissions nettes de CO2 du secteur en 2050 par rapport à 2005, mais bel et bien leur élimination totale à cette date. « Cet engagement s’alignera sur l’objectif de l’Accord de Paris visant à ce que le réchauffement climatique ne dépasse pas 1,5° C », a indiqué l’association. Le « net zéro implique la réduction d’un total cumulé de 21,2 gigatonnes de carbone d’ici 2050 ».

L’objectif est d’autant plus ambitieux que l’association table sur plus de dix milliards de voyages en avion par an en 2050, contre 4,5 milliards en 2019, avant la crise du Covid-19. « La science nous dit que la situation est encore plus urgente que nous le pensions », a déclaré son directeur général, Willy Walsh. Le transport aérien, qui représente 2 à 3 % des émissions de CO2 dans le monde, table sur les carburants renouvelables SAF (Sustainable aviation fuel), l’électricité voire l’hydrogène pour y parvenir.

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