L’Iran ne renonce pas à l’espace

Salman Iran
Le moteur Salman, avec sa tuyère mobile, présenté à la télévision iranienne. Crédit : Twitter - IribNews.
Téhéran vient d’essuyer un nouvel échec lors d’une tentative de mettre sur orbite un satellite d’observation de fabrication nationale, mais l’introduction de la propulsion solide pourrait changer la donne.

Le 9 février, l’Iran a tenté de mettre sur orbite le petit satellite Zafar 1 pour une mission d’observation optique. Le premier étage du lanceur Simorgh a bien fonctionné, mais une défaillance de l’étage supérieur a empêché d’atteindre la vitesse de satellisation. Le satellite de 90 kg est monté jusqu’à 540 km d’altitude avant de retomber dans l’océan Indien.

Proche par sa conception des lanceurs Unha nord-coréens, le Simorgh a ainsi enregistré son troisième échec en trois tentatives depuis 2017. Plusieurs exemplaires de Zafar 1 ayant été réalisés, d’autres tentatives devraient suivre. En février 2015, le dernier succès spatial iranien, avec la mise sur orbite du petit satellite technologique Fajr par un Safir 1 plus petit que le Simorgh, était intervenu à la troisième tentative.

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