Jeff Bezos s’invite dans la course à la Lune

Le Blue Moon en approche de la Lune avec quatre rovers sur son pont supérieur. Crédit : Blue Origin.
Le projet de retour d’astronautes américains sur la Lune dès 2024 prend forme avec un nom et une première ligne budgétaire. Une implication plus importante de l’industrie est prévue, ce dont compte bien profiter Blue Origin.

La Lune était invitée d’honneur de la conférence Satellite 2019 à Washington. Elle était au cœur du discours inaugural du vice-président américain Mike Pence, également à la tête du National Space Council, et de la présentation faite par Jeff Bezos, en guise de clôture, de la nouvelle version de son atterrisseur Blue Moon.

Dans son allocution du 6 mai, Mike Pence a insisté sur le renouveau du leadership américain dans l’espace, sur le rôle de l’industrie américaine et sur l’investissement des milliardaires américains pour maintenir ce leadership. Il a réaffirmé l’objectif de déposer un équipage à proximité du pôle sud de la Lune en 2024, avant la fin d’un éventuel second mandat de l’administration actuelle.

Aucun nouveau détail n’a toutefois été apporté sur les modalités de ce retour dans la semaine qui a suivi. Le 13 mai, le programme de retour sur la Lune a reçu un nom de baptême officiel : Artemis. Le choix d’un nom féminin est censé illustrer la volonté qu’un des astronautes du prochain débarquement lunaire américain soit une femme. Ce programme a aussi et surtout fait l’objet d’une annonce par la Maison Blanche d’une rallonge de 1,6 Md$ à la proposition de budget présentée en mars pour l’année fiscale 2020, qui démarrera le 1er octobre. « Nous allons rétablir la Nasa dans sa grandeur », a twitté le président Donald Trump.

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