La panne de Galileo met en évidence l’opacité du système

Galileo
Les satellites Galileo FOC n°19 à 22 en préparation à Kourou. Crédit : ESA - Cnes - Arianespace.
Depuis bientôt une semaine, la constellation Galileo ne fournit plus de signal de navigation. La communication de la GSA, qui exploite le système pour le compte de l’Union européenne, reste laconique.

Quand le signal Galileo ne passe plus, l’information non plus. Le service de navigation et de datation fourni par les 22 satellites Galileo mis sur orbite d’octobre 2011 à juillet 2018 a connu des difficultés depuis le 11 juillet à 01 h 00 TU et est officiellement interrompu depuis le 12 juillet à 01 h 50 TU. Seul le service de relais des signaux de détresse (SAR : Search and Rescue) est encore opérationnel.

La GSA (European Global Navigation Satellite System Agency), à Prague, n’a communiqué sur l’incident que le 14, puis à nouveau le 17, en se limitant à indiquer qu’un problème existait et qu’elle travaillait à le résoudre. Depuis deux ans, la GSA, aux commandes de Galileo depuis 2007, a brillé par son opacité, apparemment en réponse au fiasco de la communication par l’ESA sur les défaillances d’horloges atomiques à bord des satellites au lendemain du lancement des services initiaux en décembre 2016.

Cet article compte 820 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE