La surveillance par vol automatisé a été validée

Le système est adapté aux grandes infrastructures. Crédit : Azur Drones.

La distinction entre le vol automatisé, dont le système a été validé, et la possibilité d’un vol autonome est plus que simplement sémantique. La prise en main complète du vol par la machine est encore loin.

La capacité de vol automatisé présentée par Azur Drones est bien la première à avoir été acceptée par la Direction de l’Aviation Civile française (DGAC) car elle valide l’ensemble du système Skeyetech développé par le constructeur. Néanmoins il est nécessaire de bien faire la distinction entre un vol autonome et un vol automatisé, comme le précise Nicolas Marcou, directeur des programmes de drones à la DGAC : « Il faut faire attention à la terminologie. Le vol automatisé – comme dans le cas d’Azur Drones – est toujours supervisé. Le téléopérateur a toujours la possibilité de l’interrompre ». La différence se situe sur la navigation : pour le vol autonome, « [Le téléopérateur] n’a pas le choix de la trajectoire », explique la DGAC. Il n’y a d’ailleurs aucune demande à l’heure actuelle de vols autonomes au sens propre.

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