
Washington et Bruxelles sont parvenus à s’entendre pour rétablir l’exemption de droits de douane dont bénéficiait le secteur de part et d’autre de l’Atlantique depuis des décennies. Mais cette stratégie déployée par Donald Trump fait aussi des gagnants du côté américain, grâce aux opportunités de commandes qu’elle suscite au profit de Boeing.
L’accord cadre conclu fin juillet entre les États-Unis et l’Europe, similaire à celui entériné quelques semaines plus tôt entre Londres et Washington, prévoit des droits de douane à hauteur de 15 % sur la majorité des produits européens, sans mesure réciproque de la part des 27. Mais ceux liés à l’industrie aéronautique – les avions, les moteurs, les équipements aéronautiques et les pièces détachées – en sont exemptés alors que depuis mars dernier, ils devaient s’acquitter d’une surtaxe de 10 %. En revanche, d’autres industries impliquées dans la chaîne de valeur de l’aéronautique y restent soumis, notamment l’aluminium et l’acier.
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