Le Chili évalue les options pour sa capacité d’observation spatiale

Le satellite d'observation Perùsat 1 en préparation à Kourou avant son lancement sur Vega en septembre 2016. Crédit : ESA, Cnes, Arianespace
La prochaine génération du système de satellite d’observation militaire SSOT n’est toujours pas décidée mais les forces aériennes du Chili consultent l’industrie sur trois scénarios possibles à l’horizon 2021-2022.

Lancé le 16 décembre 2011, le satellite FASat Charlie, du programme SSOT (Sistema Satellital de Observación Terrestre), vient de fêter ses huit ans, soit trois ans de plus que la durée de vie contractuellement assurée par son constructeur, Astrium (aujourd’hui Airbus Defence & Space). Ce petit satellite de 117 kg, basé sur la plateforme Astrosat 100, elle-même dérivée du concept Myriade du Cnes, offrait naguère la meilleure résolution optique de la région. Son imageur Naomi est capable de distinguer des détails de 1,45 m en panchromatique et 5,8 m en multispectral sur une fauchée de 10,5 km de large.

Il a été dépassé en 2016 avec le lancement du satellite péruvien Perùsat. Également fourni par Airbus DS, celui-ci affiche une résolution de 70 cm.

Le gouvernement de Santiago étudie le renouvellement du segment spatial du SSOT depuis plus de quatre ans, avec le programme Catalejo (« longue vue »), lancé le 3 novembre 2014. Une étape a été franchie le 3 février 2019 avec l’envoi à l’industrie d’un appel à informations (Request for information) couvrant trois scénarios, différents de ceux qui avaient déjà été envisagés début 2017.

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