Londres finance l’étude d’une alternative à Galileo

Un satellite Galileo FOC développé par OHB en Allemagne et SSTL au Royaume-Uni. Crédit : P. Carril - ESA.
Nouvel épisode du feuilleton qui oppose Londres à Bruxelles sur l’accès aux services réservés de Galileo et à la participation de l’industrie britannique aux futures séries de satellites : la UKSA a reçu un budget pour étudier un système de navigation national.

Le blocage dans les négociations sur l’avenir du système de navigation européen Galileo au Royaume-Uni après l’échéance du Brexit semble consommé. D’un côté, les Britanniques demandent à conserver l’accès au signal PRS (Public Regulated Service), le plus précis mais dont l’accès est réservé aux gouvernements des États membres de l’Union européenne, et veulent que leur industrie continue de contribuer à la réalisation des satellites. De l’autre, les négociateurs de la Commission estiment que des accords peuvent être négociés, au même titre que ceux qui existent avec la Norvège et la Suisse – autre grand contributeur industriel du programme – une fois le pays sorti de l’Union.

La menace, maintes fois agitée ces derniers mois, du développement d’un système « concurrent » à Galileo, commence à trouver sa traduction dans les faits, avec l’annonce, le 29 août, du déblocage d’un budget pour une première étude de 18 mois pilotée par l’agence spatiale UKSA avec le soutien du ministère britannique de la Défense.

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