La Maison Blanche veut un retour sur la Lune en 2024

Lune
Concept de module lunaire réutilisable. Crédit : Lockheed Martin.
Mike Pence a annoncé la décision d’avancer le retour des astronautes américains sur la Lune de 2028 à 2024, avant la fin d’un éventuel second mandat de Donald Trump. Un tel calendrier, difficile à tenir, pourrait remettre en cause les projets lunaires actuels.

La nouvelle proposition de budget de la Nasa arrive à peine entre les mains des sénateurs et des représentants que déjà, l’administration en place vient de la bousculer en modifiant drastiquement le calendrier de la politique spatiale américaine.

Tandis que la Nasa a lancé une étude pour voir s’il serait possible d’accélérer l’envoi de le première capsule Orion – inhabitée – autour de la Lune afin que la mission puisse avoir lieu avant la fin du premier mandat de Donald Trump, fin 2020, voici que l’objectif suivant est fixé pour un débarquement lunaire habité moins de quatre ans plus tard, toujours pour coïncider avec le calendrier électoral fédéral.

L’annonce a été faite le 26 mars au Marshall Space Flight Center (MSFC) de la Nasa par le vice-président américain Mike Pence, lors de la clôture de la cinquième réunion du National Space Council, qu’il préside. Le vice-président a souligné que ce calendrier devrait être atteint « par tous les moyens possibles ». Selon lui, les États-Unis sont en compétition avec la Chine pour le retour sur la Lune. « La première femme et le prochain homme sur la Lune seront américains, lancés sur des vaisseaux américains, depuis le sol américain », a-t-il asséné. « L’urgence doit être notre maître mot. »

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