Mohammed VI en Guyane

Les satellites Mohammed VI et Falcon Eye partagent vraisemblablement de nombreuses similarités avec les satellites français Pléiades. Crédit : Cnes.

Arianespace a bien failli réaliser son premier lancement secret. Il a fallu attendre le 31 octobre, à neuf jours de la mission Vega VV11, pour que l’identité de sa charge utile, livrée en toute discrétion à Kourou le 23 septembre, soit dévoilée.

Le 8 novembre, à 01 h 42 m 31 s TU, le petit lanceur européen décollera donc du Centre spatial guyanais (CSG) pour placer sur orbite héliosynchrone le satellite d’observation optique militaire marocain Mohammed VI-A, du nom de l’actuel monarque chérifien.

Le secret était éventé depuis longtemps, mais Rabat a fait durer le suspense pour savoir si ce satellite, jusqu’ici connu sous le nom de code « MN35-13A », recevrait un véritable nom de baptême.

Le satellite a été réalisé sous co-maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space, le premier étant mandataire du programme et responsable de l’instrument optique, tandis que le second se chargeait de la plateforme.

Premier modèle d’une paire commandée en 2013, Mohammed VI-A sera probablement similaire en taille et en performance aux deux Falcon Eye vendus aux Émirats Arabes Unis en 2015 : 1,1 t au lancement, porteur d’un imageur à haute résolution capable d’atteindre une résolution de 70 cm avec une fauchée de 20 km.

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