La Nasa ouvre l’ ISS au secteur privé

ISS Bishop Canadarm2
Le sas Bishop pourra être détaché par le bras Canadarm2 pour exposer des expériences au vide. Crédit : Nanoracks.
La Station spatiale internationale (ISS) est désormais ouverte à davantage d’activités commerciales, notamment l’accueil d’astronautes payants. La Nasa a dévoilé ses plans le 7 juin pour une rôle grandissant du secteur privé.

Le temps est loin où la Nasa refusait d’évoquer la présence à bord de l’ ISS de Dennis Tito, le premier « touriste spatial » à avoir payé de sa poche sa place à bord d’un Soyouz. Pour 20 M$, en avril et mai 2001, il avait séjourné une semaine dans la partie russe du complexe orbital dans le cadre d’un vol de relève. Par la suite, six autres astronautes privés se sont succédé sur l’ISS jusqu’en 2009, avec l’approbation résignée de la Nasa.

Bientôt, ces astronautes privés devraient faire leur retour à bord, cette fois-ci avec la bénédiction de l’administration américaine, qui souhaite ainsi préparer la privatisation progressive de la station d’ici 2024.

Même avec la mise en exploitation de la Lunar Gateway à proximité de la Lune, la Nasa ne souhaite pas abandonner ses activités sur orbite basse, qui lui coûtent environ 8 M$ par jour. Celles-ci continueront longtemps d’être nécessaires à la R&D, aux sciences et à la formation des astronautes. Néanmoins, à la demande de la Maison Blanche, l’agence américaine souhaite en faire évoluer le cadre juridique et budgétaire pour à terme ne plus être que le client privilégié d’infrastructures orbitales gérées par le secteur privé.

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