Les petits géostationnaires choisissent leur lanceur

Plateforme petits géostationnaires
Concept de petite plateforme de Maxar pour les télécoms. Crédit : Maxar.
Ovzon et Astranis, respectivement opérateur et fabricant de petits satellites géostationnaires de nouvelle génération, ont signé avec Arianespace et SpaceX.

Le 16 octobre dernier, l’opérateur suédois Ovzon, qui fournit des services à large bande via des satellites Intelsat, avait créé la surprise en confiant à SpaceX le lancement sur Falcon Heavy de son tout premier satellite, Ovzon 3, fin 2020. L’inadéquation entre le lanceur lourd et ce qui était présenté comme un petit satellite d’environ 500 kg avait donné naissance à des rumeurs de lancement partagé ou d’injection directe sur orbite géostationnaire.

Le 27 août, Ovzon a mis fin aux supputations en annulant son accord avec la firme d’Elon Musk pour signer avec Arianespace en vue d’un lancement sur l’une des dernières Ariane 5 au second semestre de 2021. Le satellite, commandé à Maxar en décembre 2018, sera basé sur la plateforme SSL-500 à propulsion électrique et portera une charge utile HTS (High Throughput Satellite) en bande Ku. Il affichera une masse de 1,5 t au lancement. Ariane 5 n’a pas embarqué de satellite géostationnaire aussi léger depuis eBird 1 en 2003.

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