Les Reaper armés frappent au Sahel

Reaper armé
Un drone Reaper armé de l'escadron 1/33 Belfort sur la base aérienne projetée de Niamey. Crédit : Armée de l'air.
Les drones MQ-9 Reaper français peuvent désormais tirer des bombes GBU-12, comme un Rafale ou un Mirage 2000D. Bilan à chaud de cette arme psycho-cinétique, utilisée depuis… 2001 par les États-Unis.

Le 21 décembre, l’escadron de drones 1/33 Belfort de l’armée de l’air française a réalisé sa première frappe opérationnelle, avec une bombe GBU-12 de 250 kg guidée par laser, sur un groupe armé terroriste (GAT) au Mali. La demande de feu était réalisée dans le cadre d’une mission de la task force Sabre, la composante du commandement des opérations spéciales (COS) déployée au Sahel.

Le lendemain, le même escadron larguait une autre bombe sur des GAT, cette fois au profit de l’opération Barkhane. En un peu plus d’une semaine, l’unité avait largué six GBU-12 dont quatre dans le cadre de la campagne de validation préalable à la mise en service opérationnelle de la capacité, menée sur des cibles fixes constituées de conteneurs maritimes près de Gao au Mali. Un tir a été réalisé en automatique, un autre en manuel, et un troisième en salve, avec deux GBU-12. L’une avait été guidée par le faisceau laser de la boule optronique MTS-B de Raytheon, logée dans le nez du drone, et l’autre par un désignateur externe, qui pouvait être un aéronef en vol ou un opérateur spécialisé au sol, appelé JTAC (Joint Terminal Attack Controller).

Cet article compte 1 050 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE