Safran a réussi son OPA sur Zodiac Aerospace

La fusion sera bientôt effective. Crédit : Zodiac Aerospace.
Le groupe Safran et l’Autorité des marchés financiers ont confirmé le succès de l’opération publique d’achat (OPA) sur Zodiac Aerospace. Safran possède désormais 88 % des actions de l’équipementier français.

Cet article est en accès libre.

La première partie de l’OPA s’est déroulée sans encombre pour Safran. Après l’ouverture de la première phase de rachat et d’échanges d’actions, l’équipementier et motoriste possède désormais la majorité des actions de Zodiac Aerospace. Il a acquis 79,8 % du capital et 71 % des droits des vote.

Avec l’assimilation des actions qui appartiennent en propre à Zodiac, Safran se retrouve donc dès maintenant à la tête de 88 % du capital.

L’offre publique d’échange – OPE subsidiaire – entre action Zodiac et Safran a été un tel succès qu’elle a dépassé le seuil de 30 % du capital de Zodiac fixé à l’avance ; une partie des actions a donc été purement rachetée.

Les actions acquises seront réglées le 13 février prochain. Une seconde phase de rachat sera ouverte le 19 février pour se clore le 2 mars. Le règlement de cette seconde phase sera effectué le 15 mars pour les actionnaires qui n’ont pas encore apporté leurs actions.

La prise de contrôle de Zodiac Aerospace sera ensuite effective. L’ancien patron d’Hispano-Suiza, Hélène Moreau-Leroy, a été nommée par Safran pour diriger la transition. Yann Delabrière, qui a pris la tête de Zodiac après l’éviction du patron Olivier Zarrouati, qui avait impulsé le processus de fusion, devrait quant à lui partir.

Le prix de rachat avait été établi à 25 € par action, après un avertissement sur résultat qui avait poussé Safran à revoir son offre initiale à la baisse. L’offre d’échange avait quant à elle été établie à 0,30 action Safran par action Zodiac. L’action Safran a atteint son plus haut des derniers mois le 1er février dernier à 90 €.

Safran devient ainsi un géant de l’équipement, à l’image de UTC aux États-Unis, qui a racheté Rockwell Collins, un an après que celui-ci a avalé le fabricant de sièges B/E Aerospace.

Cet article compte 320 mots.

AUCUN COMMENTAIRE