Le transport aérien en version antivirale

Air France Covid aérien
Des A320 d'Air France en stockage durant la crise du Covid-19. Crédit : ADP.
L’une des conditions de la reprise du trafic aérien sera que les passagers acceptent de retourner à bord des avions qu’ils perçoivent comme un milieu confiné, avec de forts risques de contamination, comme dans les autres transports en commun. Rien n’est plus faux, assure Airbus, tandis que Safran et l’OACI proposent des solutions pour les rassurer.

Le secteur aérien a été confronté à d’autres épidémies virales dans le passé, notamment le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), une autre maladie propagée par un coronavirus, en 2003. Pour le Covid-19, comme pour les pandémies précédentes, l’avion, contrairement aux bateaux de croisière, n’a pas été un foyer infectieux et aucun « cluster » ne s’est déclaré parmi le personnel navigant, pourtant plus exposé.

Soucieux de rassurer les passagers sur la qualité de l’air en cabine et son renouvellement très rapide, Airbus s’est lancé dans une campagne de communication sur les réseaux sociaux. L’avionneur y explique comment l’air est renouvelé et à quelle vitesse, et expose les arguments selon lesquels prendre l’avion exposerait moins que d’autres lieux de la vie quotidienne aux virus de type Covid-19. « Toutes les 2-3 minutes, vous avez de l’air frais, ou dit autrement, l’air est renouvelé vingt à trente fois toutes les heures » à bord des avions, explique Jean-Brice Dumont, ingénieur en chef d’Airbus. Cet air est également filtré, de sorte que « l’air qui circule en cabine est plus pur qu’ailleurs », assure-t-il.

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