Un outil contre les accidents aériens volontaires

Accidents Germanwings
Le 24 mars 2015, le copilote d'un Airbus A320 de la Germanwings, effectuant la liaison Barcelone-Düsseldorf, se suicidait en précipitant son appareil contre une montagne des Alpes françaises, tuant les 144 passagers et les six membres d'équipage. Crédit : CC - S. Mortier.
L’amélioration de la sécurité du transport aérien ne doit pas écarter le facteur humain et notamment les accidents provoqués volontairement par des pilotes d’avions de ligne. L’EASA a développé un outil pour prévenir ce risque.

Six ans après l’accident de l’A320 de la Germanwings, l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) va mettre en place un outil de traçabilité des certificats médicaux de pilotes de ligne afin d’assurer le partage d’informations médicales et de lutter contre la non-déclaration des pilotes. Il s’agit de trouver une parade aux accidents similaires à la catastrophe qui avait fait 150 morts dans les Alpes françaises le 24 mars 2015. Le « référentiel aéromédical » européen (EAMR : European Aero-Medical Repository) doit entrer en vigueur d’ici le 1er octobre 2021 dans tous les pays membres de l’EASA.

À la suite de cet accident, le groupe de travail dirigé par l’EASA et le Bureau français d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a « recommandé de trouver un équilibre entre le secret médical et la sécurité publique et de créer un référentiel de données aéromédicales pour faciliter le partage d’informations aéromédicales et s’attaquer au problème de la non-déclaration des pilotes », a annoncé l’EASA dans un communiqué publié le 1er juillet.

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