Aegis intercepte son premier missile intercontinental

Aegis SM-3-2A
Un antimissile SM-3-A2. Crédit : Raytheon.
Pour la première fois, un missile intercontinental simulé a été intercepté par un missile SM-3 de dernière génération tiré d’un destroyer Aegis. Ce test a démontré une capacité complémentaire aux intercepteurs de longue portée basés sur le continent.

Dans la nuit du 16 au 17 novembre, à 05 h 50 TU, un engin cible simulant un missile intercontinental a été tiré du polygone d’essai Ronald Reagan, sur l’atoll de Kwajalein dans les îles Marshall à destination d’une zone déserte de l’océan Pacifique, au nord-est d’Hawaï. L’équipage du destroyer USS John Finn a alors activé son système antimissile Aegis et tiré un missile SM-3-2A.

Selon les premières télémesures recueillies, l’intercepteur a percuté et détruit l’ogive factice de l’engin cible au-delà de l’atmosphère. L’opération a été pilotée par le MDIOC (Missile Defense Integration & Operations Center) à Colorado Springs, grâce au réseau de commandement C2BMC (Command & Control Battle Management Communications), avec un suivi du missile « hostile » par le radar et par des capteurs optiques à bord d’un ou plusieurs satellites STSS (Space Tracking and Surveillance System) sur orbite basse.

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