L’AID s’intéresse aux drones « suicides »

Drone Harop
Le drone israélien Harop a causé d'importants dommages aux forces arméniennes durant deux conflits. Crédit : IAI.
Mis en œuvre depuis des années au Moyen-Orient et plus récemment dans le Caucase ou en Ukraine, les drones « suicides » ont largement fait leur preuve sur le terrain mais n’équipent toujours pas les armées françaises. Deux appels à projet ont été lancés pour combler ce retard.

Armes guidées low cost développées depuis plus de trente ans, notamment par Israël, les drones « suicides », drones « kamikazes » ou « munitions maraudeuses » ont révélé leurs capacités au grand public lors de la seconde guerre du Haut-Karabagh en 2020. Au début de ce conflit, l’Azerbaïdjan alignait environ 250 drones de ce type, tels que des Harop d’Israel Aerospace Industries, des Skystriker d’Elbit Systems et Orbiter d’Aeronautics Defense Systems.

Équipés de capteurs et d’une charge explosive, ces drones télé-opérés disposent d’une autonomie de plusieurs heures, ce qui leur permet de détecter des cibles potentielles, de les identifier et de les détruire en se précipitant dessus. Le conflit caucasien a permis de mettre en évidence leur grande efficacité efficacité pour la suppression de défenses anti-aérienne et la neutralisation de blindés légers. En 2016, lors de la première guerre du Haut-Karabagh, quelques Harop avaient déjà été utilisés par l’Azerbaïdjan contre des autocars transportant des soldats arméniens.

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