Bagdad s’ajoute aux prospects du Rafale

Rafale
Le Rafale intéresse l'Irak en peine avec ses F-16. Crédit : K. Tokunaga - Dassault Aviation.
Avec une flotte de F-16 en déliquescence, l’Irak aimerait se doter d’une aviation de combat performante. Le Rafale plaît beaucoup à Bagdad, mais les conditions politiques et économiques sont plutôt défavorables à un tel investissement.

L‘Irak serait intéressé à s’équiper en Rafale pour assurer sa défense aérienne. Le refroidissement des relations entre Bagdad et Washington pourrait amener le pays à s’éloigner de son tuteur américain pour gérer sa politique d’armement et se souvenir de ses anciens fournisseurs.

À l’occasion du centenaire des forces armées irakiennes, le 6 janvier, le ministre irakien de la Défense, Juma Inad Saadoun, a annoncé être en négociations avec la France pour l’achat d’un nombre indéterminé d’avions de combat Rafale. « Nous sommes maintenant en train de discuter des aspects financiers », a-t-il expliqué lors d’un entretien sur la télévision d’État Al Iraqiya. Il s’était entretenu la veille avec l’ambassadeur de France, Bruno Hébert, évoquant notamment le rôle de Paris dans la reconstruction de la capacité militaire irakienne.

Le nombre d’appareils envisagé n’a pas été divulgué.

Juma Inad Saadoun avait déjà exprimé son intérêt pour le chasseur de Dassault à la suite de sa visite en France, en novembre, au cours de laquelle il avait eu droit à une présentation du Rafale et du système de défense anti-aérienne SAMP/T par le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace, sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

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