La Chine change de braquet pour l’exploration habitée

Tiangong 3 Chine station
La station spatiale chinoise Tiangong 3. Crédit : DR.
Une station spatiale en avril et deux lanceurs géants pour l’exploration lunaire habitée dans la décennie : après avoir impressionné le monde avec ses missions robotiques vers la Lune et maintenant Mars, la Chine s’apprête à franchir le pas et à affronter la Nasa sur son terrain.

Aux États-Unis, comme souvent en cas de changement d’administration, la présentation de la proposition de budget fédéral est en retard. Normalement prévue pour le premier lundi de février, elle pourrait glisser vers la mi-mars, voire le début d’avril. Elle devrait donner une estimation chiffrée des intentions du nouvel hôte de la Maison Blanche sur le niveau d’investissement pour la poursuite du programme lunaire Artemis, et sur le nouveau calendrier de celui-ci, avant de passer entre les mains du Congrès. En Chine, le processus de décision est plus expéditif.

L’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, le 26 février, a marqué l’inauguration du 14e plan quinquennal, qui couvre la période 2021-2025. À cette occasion, Jiang Jie, concepteur en chef du lanceur Chang Zheng 3A, a annoncé la poursuite en parallèle du développement de deux lanceurs géants destinés à l’exploration lunaire : le « lanceur 921 » et le Chang Zheng 9.

Cet article compte 1 380 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE