La compétitivité du transport aérien loin d’être réglée

L’aéroport de Roissy devrait être le premier en Europe. Crédit : ADP.
L’union des aéroport français a élargi son périmètre aux aéroports francophones lors de son congrès le 8 novembre dernier. L’occasion de pointer devant le ministre les lenteurs des Assises du transport aérien et les handicaps de compétitivité du secteur dans le pays.

En clôturant le 8 novembre le congrès de fondation de la nouvelle Union des aéroports français et francophones associés (UAF & FA), son président Thomas Juin a souhaité mettre l’accent sur les Assises du transport aérien qui sont actuellement en cours, mais également sur les risques encourus par l’activité en France à cause du Brexit.

Malgré l’attractivité de son territoire et sa place de première destination touristique, la France n’est paradoxalement que le quatrième acteur du transport aérien en Europe. Thomas Juin avait souligné, lors d’une rencontre avec les journalistes de l’AJPAE, l’importance de la tenue des Assises, notamment au niveau de l’aménagement du territoire et de la prise en compte de la compétitivité par les responsables politiques locaux.

Le trafic aérien français est en retard quand on le compare à ses homologues de l’Union européenne. Au premier semestre 2018, et en comptant l’impact des grèves d’Air France, le nombre de mouvements a diminué de 1,19 %, alors qu’il a progressé de 2,7 % dans l’UE et de 3,5 % en Europe continentale. De la même façon, la croissance du nombre de passagers est restée inférieure sur les six premiers mois de l’année, de 4,34 % en France contre 5,4 % en UE. Entre 2006 et 2017, la croissance annuelle du secteur français n’a été que de 2,65 % contre 3,43 % pour l’UE, et plus de 8 % pour le reste du monde.

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