Coup d’envoi des nouveaux sous-marins de la dissuasion française

SNLE 3G Dissuasion sous-marins
Vue d'artiste d'un sous-marin nucléaire lanceur d'engins de troisième génération. Crédit : Ministère des Armées.
Comme prévu par la Loi de programmation militaire, Florence Parly, ministre des Armées, a lancé la réalisation de la nouvelle génération de sous-marins nucléaires pour assurer la continuité de la dissuasion française au-delà de 2050.

Le principe même de la dissuasion nucléaire repose sur sa crédibilité et donc la pérennité des moyens de sa mise en œuvre. Dernière puissance nucléaire de l’Union européenne, la France fêtera le 1er décembre les cinquante ans de la composante maritime de sa dissuasion, la Force océanique stratégique (FOST). De 1971 à 1997, la permanence à la mer était assurée par des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la classe Le Redoutable équipés de missiles M1, puis M2, M20 et enfin M4. Avec l’introduction de la nouvelle génération, avec la classe Le Triomphant, les SNLE ont été équipés de missiles M45. Plus récemment, l’ensemble de la flotte a été rééquipée en M51.

Une troisième génération de sous-marins, le SNLE 3G, est à l’étude depuis plus de dix ans pour prendre le relais en 2035. Le 19 février, Florence Parly, ministre des Armées, a officiellement donné le coup d’envoi du programme.

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