Deux ans de retard pour rétablir l’autonomie d’accès à l’ISS

Le premier prototype de la capsule Crew Dragon avant son vol de qualification inhabité. Crédit : SpaceX.
SpaceX, pas plus que Boeing, n’a pas réussi à développer sa capsule dans les délais promis, ce qui a forcé la Nasa à se procurer davantage de places sur Soyouz pour garantir son accès à l’ISS.

Lors de la signature du contrat de développement de la capsule Crew Dragon (ou Dragon V2 selon la dénomination initiale) le 16 septembre 2014, Elon Musk avait annoncé un premier vol habité en 2017, voire avant la fin de 2016. En effet, la version initiale de la capsule Dragon, inhabitée, était alors déjà en service depuis 2012 et s’apprêtait à effectuer sa quatrième rotation opérationnelle pour ravitailler la Station spatiale internationale.

Les capsules Crew Dragon et CST-100 Starliner auraient dû être disponibles pour des rotations opérationnelles avec l’ISS dès décembre 2017. Elles accusent donc un retard de deux ans sur un programme qui devait en durer trois et demi. Parmi les raisons invoquées pour expliquer ces retards, la principale serait la demande de la Nasa de limiter le risque de perte de l’équipage à 1/270, bien au-delà du niveau atteint par la navette (2/135). Initialement, le seuil de risque avait été fixé à 1/150 en 2011, avant d’être révisé au niveau actuel en 2015.

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