L’Europe soutient Ariane 6 a minima

Ariane 64, version la plus puissante et la plus compétitive d'Ariane 6. Crédit : ArianeGroup.
Faute de nouveaux contrats, le conseil de l’ESA va apporter à l’industrie des garanties très attendues pour démarrer la production du premier lot de quatorze lanceurs Ariane 6.

L’Europe a décidément du mal à adopter une position de soutien ferme à ses propres programmes d’accès à l’espace, censés pourtant garantir son indépendance stratégique. Alors que l’industrie attend toujours les commandes fermes qui lui avaient été promises en échange de son engagement sur le programme Ariane 6 en 2014, les États membres de l’ESA ont eu besoin d’une réunion exceptionnelle le 17 avril pour adopter, avec une belle unanimité, une résolution qui promet un cadre pour un éventuel soutien à Ariane 6 pendant la phase transition avec Ariane 5.

En pratique, il s’agit d’une part de garantir que les contrats promis jusqu’en 2022 seront signés et d’autre part d’un engagement à financer le premier vol d’Ariane 64 si le marché commercial n’y parvient pas. « Nous avons besoin d’une Ariane 64 qualifiée pour certaines de nos missions », rappelle Daniel Neuenschwander, directeur des lanceurs à l’ESA. La version la plus puissante d’Ariane 6 est ainsi pressentie pour le lancement de la sonde Juice vers Jupiter en 2022.

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