Firefly Aerospace échoue avec son petit lanceur Alpha

Firefly
Quelques secondes après le décollage, un des quatre moteurs du premier étage du lanceur Alpha s'est éteint. Crédit : Firefly Aerospace.
Premier vol et premier échec pour Firefly Aerospace, nouvel entrant sur le marché déjà bien chargé des petits lanceurs américains. Le lanceur Alpha a connu une défaillance de propulsion et a dû être détruit en vol.

Les temps sont durs pour les petit lanceurs privés américains. Cinq jours après le nouvel échec du lanceur low cost Rocket 3 d’Astra Space, c’est au tour d’un petit lanceur bien plus puissant, l’Alpha de Firefly Aerospace, de subir une défaillance en tout début de vol qui a imposé sa destruction par les responsables de la sauvegarde de Space Launch Delta 30, l’unité de l’US Space Force (ancienne 30th Space Wing de l’US Air Force) qui supervise désormais les missions au départ de Vandenberg, en Californie.

Deux fois plus puissant que le LauncherOne de Virgin Orbit et trois fois plus que l’Electron de Rocket Lab, l’Alpha de Firefly est le premier d’une nouvelle catégorie de « gros » petits lanceurs qui doit également accueillir très prochainement le RS1 d’ABL Space et le Terran de Relativity Space. Ces petits lanceurs visent le marché des satellites de plus de 500 kg susceptibles d’embarquer sur un lancement double à bord de Vega, ou le déploiement de grappes de satellites de plus petite taille. Ils viennent occuper l’espace laissé vacant par le Minotaur C de Northrop Grumman (ex-Taurus d’Orbital Sciences) qui n’a plus volé depuis octobre 2017.

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