À Kourou, l’ELA-4 n’attend plus qu’Ariane 6

Bras cryo Ariane 6
Le mât ombilical et le portique mobile de la zone de lancement d'ELA-4. Crédit : S. Barensky - Aerospatium.
Après huit ans de travaux, des péripéties de développement et une pandémie mondiale, le chantier du segment sol d’Ariane 6 en Guyane touche à sa fin. L’ELA-4 (Ensemble de lancement Ariane) est désormais prêt à recevoir sa première Ariane 6 pour des essais combinés entre le sol et le bord.

Ce 28 septembre, la cérémonie d’inauguration du complexe de lancement d’Ariane 6, l’ELA-4, au Centre spatial guyanais, marquait la fin d’une période difficile pour la plupart des participants. D’une part parce que nombre d’entre eux revenaient pour la première fois en Guyane depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19, toujours active sur ce territoire où seuls 22,7 % de la population sont vaccinés, d’autre part car ils sonnent la fin d’une série de difficultés techniques qui ont participé au retard général du programme.

Le président du Cnes, Philippe Baptiste, le directeur du transport spatial de l’ESA, Daniel Neuenschwander, et le ministre français des Outre-mer, Sébastien Lecornu, se sont succédé au micro pour rappeler l’importance des enjeux du programme. Et ce en dépit de deux années de retard sur les prévisions. Le ministre s’est montré particulièrement virulent contre « ceux qui enterrent Ariane 6 avant même qu’elle ait volé ». Il faut en effet rappeler qu’Ariane 1 et Ariane 5 avaient essuyé les mêmes critiques en leurs temps, avant de faire leurs preuves.

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