Tout commence avec un problème sans rapport avec l’incident d’Alaska Airlines, mais qui pourrait gêner la certification de futures versions. Boeing a découvert une faille dans le système anti-givrage du moteur du 737 MAX dans certaines conditions opérationnelles qui mettent en jeu la sécurité aérienne. Ce problème concerne uniquement le 737 MAX, dont les entrées d’air de nacelles, développées par Boeing, sont en composite de carbone.
La FAA a publié mi-août dernier une directive de navigabilité (AD) appliquée aux 737 MAX8 et 9, déjà en service, demandant aux pilotes de limiter l’utilisation du système d’anti-givrage dans certaines conditions afin d’éviter des dommages qui pourraient « entraîner une perte de contrôle de l’avion ».
Cet article compte 1 080 mots.