L’américanisation de ULA prend du temps

Vue d'artiste du futur lanceur Vulcan Centaur. Crédit : ULA.
Le remplacement de l’Atlas 5 de ULA (United Launch Alliance), avec son moteur russe RD-180, par le lanceur Vulcan, à propulsion 100 % américaine, a dû être reporté de 2022 à 2023. Le Pentagone ne pourra toutefois pas s’accommoder de retards supplémentaires.

Décidée en 2014 dans la foulée de l’annexion de la Crimée par Moscou, la politique de dé-russification de la capacité de lancement des missions stratégiques américaines est plus longue à mettre en œuvre qu’initialement prévu. Essentiellement, elle consiste à remplacer le premier étage des lanceurs Atlas 5 et leur moteur russe RD-180 de NPO EnergoMach par un équivalent de fabrication américaine. C’est la raison pour laquelle ULA a lancé en 2015 le développement du lanceur Vulcan, doté d’un premier étage à oxygène et méthane liquides propulsé par deux moteurs BE-4 de Blue Origin et reprenant l’étage supérieur cryotechnique Centaur des Atlas 5.

La première mission du Vulcan pour le Pentagone a été affectée à la charge classifiée USSF-51 de l’US Space Force. Elle était prévue pour la fin 2022. Malheureusement, le Vulcan ne sera pas encore qualifié pour l’emporter à cette échéance.

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