Le Gifas annonce une reprise de l’emploi aéronautique

Gifas 2022
Guillaume Faury a présenté les vœux du Gifas le 6 janvier à l'Aéroclub de France. Crédit : S. Barensky - Aerospatium.
Même si la pandémie s’éternise, la filière industrielle française se projette déjà dans l’après crise du Covid-19. Elle fourbit ses armes pour de nombreux défis : montée en cadence, numérisation, décarbonation et souveraineté. Et pour les relever, elle va devoir embaucher.

Variant Omicron et nouvelles règles sanitaires obligent, Guillaume Faury, qui a succédé en juillet à Éric Trappier à la présidence du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), a présenté ses vœux devant un auditoire essentiellement virtuel le 6 janvier à l’Aéroclub de France. Seule une poignée de médias – dont Aerospatium – avait fait le déplacement en personne pour ce premier exercice de « bilan et perspectives » de l’année. Comme d’habitude, le Gifas présentera un bilan plus détaillé, chiffres à l’appui, à la fin du trimestre, une fois récoltées les données communiquées par les plus de 400 entreprises adhérentes.

Le président exécutif d’Airbus a pu faire état d’une double satisfecit après deux années difficiles pour l’ensemble du secteur, touché de plein fouet par les conséquences de la pandémie de Covid‑19 : d’une part la crise a été particulièrement bien gérée par le gouvernement et les industriels français, qui ont su faire front commun, d’autre part, les grands donneurs d’ordres ont enregistré d’importants succès, dont les effets vont se faire ressentir dans toute la chaîne de sous-traitance, avec un regain notable de l’activité.

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