Les approvisionnements freinent l’accélération d’Airbus

Airbus
L'offre commerciale d'Airbus au salon de Farnborough : un A220 d'Air Baltic et un A350 d'ITA Airways. Crédit : J.-V. Reymondon - Airbus.
La forte remontée de l’activité d’Airbus pour faire face à la reprise du marché se heurte aux difficultés de ses fournisseurs, notamment de ses motoristes. La chaîne d’approvisionnement peine à remonter la pente après la pandémie, alors que la conjoncture reste difficile.

Airbus revoit à la baisse son objectif de livraisons et repousse de quelques mois celui de la montée en cadence, tout en préservant l’objectif final et le calendrier de 75 avions par mois en 2025. Le géant européen a révisé à 700 appareils, contre 720 jusque-là, son objectif de livraisons 2022 en raison des difficultés rencontrées par sa chaîne d’approvisionnement. La montée en cadence à 65 appareils est décalée de six mois, à début 2024 au lieu de l’été 2023, mais Airbus maintient celui qu’il s’est donné pour 2025 en raison d’une forte demande sur le segment moyen-courrier qui ne se dément pas.

« Les défis de la chaîne d’approvisionnement nous obligent à ajuster les étapes de montée en cadence de la famille A320 en 2022 et 2023, et nous visons désormais un rythme mensuel de 65 appareils début 2024 », a déclaré Guillaume Faury, le président exécutif d’Airbus, à l’occasion de la présentation des résultats semestriels du constructeur aéronautique européen le 27 juillet.

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