La transition ratée entre Ariane 5 et Ariane 6, avec le non-recouvrement entre l’exploitation des deux lanceurs, a fait craindre une crise sociale à Kourou, avec des répercussions sur l’économie guyanaise. Celle-ci a pu être désamorcée et le défi est désormais celui de la reprise.
« Nous n’avons pas vu passer le « trou » d’activité » affirme Philippe Lier, qui a succédé à Marie-Anne Clair en tant que directeur du Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou. Au contraire, la pause dans les vols a permis de faire tout ce qui était impossible de faire sans interrompre l’activité normale du centre. Pour Philippe Lier, c’est un peu comme si la base avait subi son « grand carénage », par référence à la réfection générale d’un navire placé en cale sèche. Car une rénovation d’ampleur s’imposait.
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