Sur InSight, France et Allemagne, partenaires interplanétaires

L'atterrisseur InSight avec les instruments Seis (à g.) et HP3 (à dr.) déposés à la surface de Mars. Crédit : Nasa - JPL.
Après s’être posée avec succès sur Mars le 26 novembre, la sonde américaine InSight va se préparer à accomplir sa mission : déposer à la surface une charge scientifique franco-allemande. Les deux pays européens sont au cœur de missions à la surface de multiples corps.

Le Jet Propulsion Laboratory (JPL) et son maître d’œuvre industriel Lockheed Martin ont bien travaillé. Après un périple de 500 millions de kilomètres parcourus en 205 jours, la sonde InSight a plongé dans l’atmosphère martienne et s’est posée en douceur dans les plaines d’Elysium à l’issue de « sept minutes de terreur », le 26 novembre à 19 h 45 TU. L’opération a été suivie huit minutes plus tard à 146 millions de kilomètres de là, sur Terre, le temps qu’arrive le signal des télémesures retransmis par les deux cubesats-relais MarCO. Ceux-ci, lancés en même temps que la sonde le 5 mai, ont survolé la Planète rouge pendant l’atterrissage sans se satelliser.

Dérivée de l’atterrisseur Phœnix, arrivé sur Mars en mai 2008, InSight a connu une décélération à 7,6 g, passant de 5,5 km/s à 381 m/s en 218 s sous la protection de son bouclier thermique ablatif. À 10,3 km d’altitude elle a déployé un parachute supersonique de 11,8 m de diamètre, qu’elle a largué à 1 100 m au-dessus de la surface. Elle a ensuite allumé ses douze moteurs pulsés MR-107S, fournis par Aerojet Rocketdyne et fournissant 300 N de poussée combinée. Sous la guidée de son radar d’atterrissage Honeywell, ces moteurs l’ont conduit jusqu’à un atterrissage en douceur à 2,2 m/s.

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