L’Uruguay veut sécuriser son espace aérien

M-346
Le M-346 FA, avion de combat léger dérivé du M-346 d'entraînement. Crédit : Leonardo.
L’Uruguay se prépare à doter son aviation d’une capacité de police de l’air, avec des avions de combat capables d’intercepter des appareils entrant dans l’espace aérien national.

LL’espace aérien de l’Uruguay est une vraie passoire. Et pour cause, la force aérienne de ce pays grand comme la moitié de l’Allemagne, la Fuerza Aérea Uruguaya (FAU), n’a ni les moyens ni la juridiction pour intercepter les avions qui y pénètrent. Une nouvelle loi, dite « d’interceptions » (Ley de derribos, de derribar, « abattre »), a été passée cet été au parlement de Montevideo pour autoriser ces opérations. Le gouvernement étudie l’achat d’avions de combat modernes pour les mener à bien.

Le ministère uruguayen de la Défense envisage d’acheter six avions de combat modernes, avec une option pour six de plus. Son intérêt se porterait plus particulièrement sur le M-346 FA de Leonardo, version armée de l’avion d’entraînement M-346. En octobre, l’avionneur italien a indiqué que ce chasseur multirôle léger était particulièrement bien placé sur le marché latino-américain et qu’un pays non-identifié aurait même déjà passé commande.

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