Le phénomène est encore assez mal compris mais il pourrait être la clé d’un futur système d’alerte pour les événements sismiques les plus importants. Pendant les jours voire les semaines qui précèdent un séisme majeur, des variations de densité électronique peuvent être détectées dans l’ionosphère. En raison de la différence de potentiel existant entre la surface de notre planète et l’ionosphère il existe un échange de courant électrique permanent entre les deux. Que les conditions de la surface changent, par exemple lors de la compression de roches riches en quartz ou de dégazages en radon, un gaz radioactif, et ce courant change et affecte l’ionosphère. Or ces deux événements peuvent être des signes précurseurs d’une surcharge sur une faille qui peut se libérer sous la forme d’un tremblement de terre.
L’étude de ces perturbations de l’ionosphère est la mission principale du satellite Zhangheng 1, alias CSES (China Seismo-Electromagnetic Satellite), qui a été mis sur orbite le 2 février par l’agence spatiale chinoise (CNSA).
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