Accord sur le MRTT pour pallier le retard du KC-46

Le premier MRTT français porte le numéro 41, numéro de série de fabrication d'Airbus. Crédit : Airbus.

L‘avion ravitailleur KC‑46 « Pegasus » de Boeing, imposé en 2011 en remplacement de l’A330 MRTT d’Airbus, n’a toujours pas achevé ses essais de certification alors qu’il devait entrer en service en août 2017 pour remplacer les KC‑135 vieillissants de l’US Air Force. Dans l’attente des 179 appareils de Boeing, les principaux rivaux industriels de l’avionneur, Lockheed Martin aux États-Unis et Airbus en Europe ont décidé de s’associer pour offrir des services de ravitaillement basés sur le MRTT, qui est déjà opérationnel dans douze armées de l’air.

Un protocole d’accord a été signé par les deux industriels le 4 décembre afin de développer des services payants aux États-majors. « Nos clients ont besoin de capacités de ravitaillement en vol fiables et modernes pour préserver leur capacité de projection », estime Marillyn Hewson, P-DG de Lockheed Martin. Le marché américain est clairement visé par les deux industriels. « L’US Air Force mérite la meilleure technologie et la plus haute performance, et c’est précisément ce que nous entendons offrir », n’a d’ailleurs pas manqué d’insister Tom Enders, le patron d’Airbus.

Le KC-46 est en retard et provoque des surcoûts. Crédit : CC – M. Takagii.

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